L'essentiel du 10 avril 2018
Au sommaire du jour:
Etats-Unis: Perquisition chez l'avocat de Donald Trump;
Tchéquie: Manifestations contre le Premier ministre;
Syrie: Israël accusé d’avoir bombardé une base aérienne;
Corée du sud: Inculpation pour corruption de Lee Myung-bak;
Centrafrique: Regain de tension dans le quartier du PK5 à Bangui;
Nigeria: Buhari veut briguer un second mandat en 2019.
Quelques unes de la presse internationale du 10-04-2018
ZONES CLES : AMERIQUE | ETATS-UNIS
Perquisition chez l'avocat de Donald Trump
Donald Trump a réagi avec une virulence inédite à l’annonce de la perquisition qui a visé son avocat personnel, Michael Cohen. Il s’en est notamment pris au FBI et à Robert Mueller, le procureur spécial chargé de l’enquête sur les interférences russes pendant la campagne présidentielle américaine. Qualifiant la situation de honteuse, il a dénoncé un chasse aux sorcières. L’avocat est en situation délicate depuis que le Wall Street Journal a révélé, en janvier, le montage financier mis sur pied pour acheter manifestement le silence d’une actrice pornographique, Stephanie Clifford, plus connue sous son nom de Stormy Daniels.
ZONES CLES : EUROPE | TCHEQUIE
Manifestations contre le Premier ministre
Des milliers de Tchèques ont manifesté à travers le pays contre le gouvernement du milliardaire Andrej Babis. Le premier ministre, deuxième fortune du pays, est poursuivi devant la justice pour une fraude supposée et peine à former un gouvernement. Le mouvement ANO d’Andrej Babis avait remporté les élections législatives d’octobre, gagnant 78 des 200 sièges au sein de la chambre basse du Parlement tchèque. Désigné premier ministre en décembre, M. Babis a constitué un gouvernement minoritaire comprenant des experts sans étiquette, mais qui n’a pas obtenu la confiance du Parlement en janvier.
ZONES CLES : ASIE | SYRIE
Israël accusé d’avoir bombardé une base aérienne
Plusieurs missiles ont frappé l’aéroport militaire syrien de Tiyas, situé entre Homs et Palmyre, dans le centre du pays, au surlendemain d’une attaque chimique présumée contre le bastion rebelle de Douma, en banlieue de Damas. Damas et Moscou ont désigné Israël comme le responsable de ces frappes qui ont fait une quinzaine de victimes dont trois iraniens. Le 10 février, Israël avait ciblé cette même base, d’où était parti un drone qui avait pénétré dans son espace aérien. Paris et Washington ont pour leur part dégagé toutes responsabilités dans cette attaque.
ZONES CLES : ASIE | COREE DU SUD
Inculpation pour corruption de Lee Myung-bak
Trois jours après la condamnation à 24 ans de prison de Park Geun-hye qui lui avait succédé à tête de l’Etat, l’ex-président sud-coréen Lee Myung-bak a été inculpé pour corruption. Maire de Séoul entre 2002 et 2006, puis président de 2008 à 2013, Lee Myung-bak, est accusé d’avoir accepté 11 milliards de wons de pots-de-vin et soupçonné d’avoir été soudoyé par le groupe Samsung pour accorder sa grâce présidentielle au président du géant sud-coréen Lee Kun-hee, condamné pour évasion fiscale. Les quatre anciens présidents sud-coréens encore en vie ont été à un moment ou à un autre mis en cause, poursuivis ou condamnés pour corruption.
ZONES CLES : AFRIQUE | CENTRAFRIQUE
Regain de tension dans le quartier du PK5 à Bangui
Une attaque a visé la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) dans le centre de Bangui et des échanges de tirs nourris ont eu lieu entre un groupe armé et des casques bleus dans le quartier de Boy Rabe. Cet affrontement survient alors que la Minusca et les forces centrafricaines ont lancé le weekend passé une opération conjointe visant un autre quartier de Bangui, le PK5, pour démanteler des groupes armés. Au moins deux personnes ont été tuées et 56 autres blessées dont une dizaine de Casques bleus lors de cette opération qui fait suite à un regain de violences depuis plusieurs mois dans le quartier majoritairement musulman et poumon économique de la capitale centrafricaine.
ZONES CLES : AFRIQUE | NIGERIA
Buhari veut briguer un second mandat en 2019
Lors d’une réunion de l’APC (All Progressive Congress) à Abuja, le chef de l’Etat nigérian, Muhammadu Buhari, a officiellement annoncé son intention d’être candidat à un second mandat en février 2019, mettant un terme à des mois de spéculation dans la première économie d’Afrique de l’Ouest. Surnommé "Baba go slow" pour sa lenteur à réagir aux crises économique et militaire qui ont secoué le pays, il va devoir convaincre au-delà de sa région natale au nord du pays, où il reste populaire, qu’il est encore capable de diriger le géant anglophone de 180 millions d’habitants.
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