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Guide des médias de Syrie

Découvrez le paysage médiatique de Syrie, les conditions d'exercice de la presse syrienne, la régulation, les associations professionnelles et les médias publics du pays. Retrouvez aussi vos sources d'information favorites avec notre annuaire des médias de Syrie pour suivre les développements de l'actualité de cet Etat du moyen-orient.


Contexte Paysage médiatique Médias nationaux

Contexte historique et actuel de la Syrie

Cette page présente de manière succincte le pays, son histoire et revient rapidement sur les derniers points importants de son actualité.

Vue générale

: La Syrie est un pays d’Asie de l’Ouest situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée. Elle partage ses frontières terrestres avec la Turquie au nord, l’Irak à l’est, la Jordanie au sud, et le Liban ainsi qu’Israël au sud-ouest. Elle possède également une frontière maritime avec Chypre. Le territoire syrien est marqué par une diversité géographique : une étroite plaine côtière à l’ouest, bordée par les montagnes de l’Al-Ansariyya, des chaînes plus élevées comme l’Anti-Liban à la frontière libanaise, et des plateaux semi-arides et désertiques à l’est. Le point culminant du pays est le mont Hermon (Jabal al-Shaykh), qui atteint 2.814 mètres. La capitale, Damas, est l’une des plus anciennes villes habitées en continu au monde et un centre historique, culturel et religieux majeur. Alep, Homs et Lattaquié sont également des villes importantes du pays. La Syrie couvre une superficie de 185.180 km² et compte environ 25 millions d’habitants. La population est majoritairement arabe, avec des minorités kurdes, arméniennes, assyriennes, turkmènes et circassiennes. La langue officielle est l’arabe, mais le kurde, l’arménien, l’araméen et le turkmène sont également parlés dans certaines régions.



Aperçu historique

: Les premières traces d’occupation du territoire syrien remontent au Paléolithique, avec des vestiges néandertaliens découverts dans la grotte de Dederiyeh près d’Alep. Au Néolithique, la Syrie, située au cœur du Croissant fertile, voit éclore des villes comme Tell Brak et Ebla, dont les tablettes témoignent d’une organisation politique et commerciale déjà sophistiquée. Durant le deuxième millénaire avant notre ère, la Syrie est disputée par des puissances mésopotamiennes et anatoliennes successives : Akkadiens, Hittites, Mitanni, Assyriens et Babyloniens. En 539 av. J.-C., elle entre dans l’Empire achéménide, puis cède aux conquêtes d’Alexandre le Grand en 333 av. J.-C. Sous la dynastie séleucide, elle forme le cœur d’un royaume hellénistique dont la capitale, Antioche, deviendra plus tard la troisième ville de l’Empire romain. Dès 64 av. J.-C., Pompée en fait une province romaine, inaugurant cinq siècles d’influence gréco-romaine dans la région.

Au Ve siècle de notre ère, la Syrie passe à l’Empire byzantin avant d’être conquise, entre 634 et 640, par les armées arabes du califat rashidun. Devenue le siège de l’émirat puis du califat omeyyade (661–750), avec Damas pour capitale, elle contribue à l’expansion culturelle et scientifique du monde islamique. Après la chute des Omeyyades, la région reste une province périphérique sous les Abbassides, avant de subir les invasions turques seldjoukides et la présence des Croisés à partir de la fin du XIe siècle. Au XIIIe siècle, les Mamelouks d’Égypte chassent les Croisés et règnent sur la Syrie jusqu’à l’arrivée des Ottomans en 1516. Sous l’Empire ottoman, la province connaît une administration centralisée et une relative stabilité, malgré les tensions confessionnelles et les périodes de réformes au XIXe siècle visant à moderniser ses structures sociales et économiques.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations confie à la France un mandat sur la Syrie et le Liban. Ce mandat, phase marquée par l’opposition croissante des élites nationalistes, prend fin en avril 1946, date à laquelle la Syrie accède pleinement à l’indépendance et devient membre fondateur de l’ONU dès 1945. Les premières décennies d’indépendance sont troublées par les coups d’État et la formation, de 1958 à 1961, de la République arabe unie avec l’Égypte. En 1963, un nouveau coup porte au pouvoir le parti Ba’ath, qui, après la prise de contrôle par Hafez al-Assad en 1970, instaure un régime autoritaire durable. Son fils Bashar lui succède en 2000 et, au début des années 2010, la contestation populaire tourne à la guerre civile, plongeant la Syrie dans une profonde crise humanitaire et politique.

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Points sur l'actualité

: Depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre 2024, la Syrie est entrée dans une phase de transition complexe. À la tête d’un gouvernement intérimaire, Ahmad al-Sharaa s’efforce de reconstruire une unité nationale mise à mal par des années de guerre civile, d’occupation étrangère et de rivalités communautaires. La province de Sweida est récemment devenue l’épicentre d’un conflit ethnique meurtrier opposant milices druzes et tribus bédouines sunnites. Les affrontements, amplifiés par l’intervention de l’armée syrienne et par des frappes israéliennes sur Damas et Sweida — motivées par la volonté affichée d’Israël de protéger la minorité druze — ont fait plusieurs centaines de victimes. Grâce à une médiation internationale, un cessez-le-feu a été signé et les autorités ont procédé au retrait militaire dans la région, confiant désormais la sécurité à des représentants communautaires locaux.

Sur le plan diplomatique, les frappes israéliennes ont suscité une condamnation vigoureuse de la part de plusieurs pays, notamment en Asie du Sud-Est, qui ont dénoncé une atteinte à la souveraineté syrienne et appelé à une solution politique inclusive. En parallèle, le pays tente de relancer une économie exsangue. Malgré une prévision de croissance timide de 1 % en 2025 selon la Banque mondiale, les sanctions persistantes, la raréfaction de l’aide humanitaire et l’instabilité politique freinent les investissements. Le gouvernement mise sur des réformes structurelles pour restaurer la confiance et attirer des capitaux étrangers, mais les résultats tardent à se concrétiser. La Russie, longtemps alliée du régime déchu, a entamé un retrait progressif de ses forces. Le démantèlement des bases militaires de Tartous et Hmeimim marque la fin d’une ère stratégique pour Moscou et ouvre la voie à une recomposition des équilibres régionaux.

La situation des minorités reste particulièrement préoccupante. Les chrétiens de Syrie, bien que relativement épargnés par les affrontements directs, ont été visés par des attentats comme celui contre une église à Damas en juin, alimentant des craintes de marginalisation et d’exode. Les Kurdes, pour leur part, ont accepté une fusion tactique avec l’armée nationale, dans l’espoir d’obtenir une reconnaissance politique et territoriale. Toutefois, cette entente reste fragile face à la pression de la Turquie et aux tiraillements internes. Quant aux Alaouites, anciennement soutenus par le régime Assad, ils ont été victimes de représailles particulièrement sanglantes dans les zones côtières de Lattaquié et Tartous, où les massacres de mars ont laissé des cicatrices profondes.

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Impact du contexte sur le paysage médiatique

: Depuis le début du conflit syrien en 2011, le paysage médiatique du pays a été profondément bouleversé. Le régime Assad a renforcé son contrôle sur les médias traditionnels, transformant la presse et la télévision en outils de propagande. Face à la censure et à la répression, des médias alternatifs et le journalisme citoyen ont émergé, utilisant les réseaux sociaux pour contourner les restrictions et documenter les violences. Cette dynamique a permis de diversifier les sources d’information, mais les journalistes indépendants restent exposés à de graves dangers. Aujourd’hui, le paysage médiatique syrien oscille entre espoir de liberté et persistance des pressions politiques.

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Paysage médiatique

Cette page présente de manière succincte le pays, son paysage médiatique, ses autorités de régulations, les différentes organisations professionnelles du secteur et les associations de représentation ou de défense des journalistes, le niveau de liberté de la presse, ses médias publics et ses principaux groupes de presse.

Les médias Syriens

: Le paysage médiatique syrien en 2025 reflète les profondes mutations politiques et sociales que traverse le pays depuis la chute du régime Assad. Longtemps dominé par une presse d’État centralisée et propagandiste, le secteur médiatique connaît aujourd’hui une recomposition marquée par l’émergence de nouveaux acteurs, la diversification des lignes éditoriales et une ouverture relative à la pluralité d’opinions. Cette transition reste néanmoins fragile : les tensions communautaires, les enjeux de souveraineté, les influences étrangères et les défis économiques pèsent sur la liberté de la presse et la viabilité des médias indépendants. Le gouvernement intérimaire, tout en affirmant son engagement envers une presse libre, maintient un contrôle étroit sur les contenus sensibles, notamment ceux liés aux minorités, à la sécurité nationale ou aux relations internationales.

📰La presse syrienne se compose de plusieurs grands journaux aux lignes éditoriales variées. Le quotidien d'État Al-Thawra (صحيفة الثورة) demeure fidèle au discours gouvernemental et soutient activement le pouvoir en place. Tishreen (تشرين), autre journal étatique, est en phase de restructuration et adopte progressivement un ton plus modéré. Le journal privé Al-Watan (تشرين), proche du parti Ba'ath, affiche une orientation conservatrice et nationaliste, et se montre parfois critique envers les islamistes influents dans le paysage politique. Du côté des médias indépendants, Enab Baladi (عنب بلدي) (en anglais) se distingue par son engagement en faveur des droits humains et de la justice transitionnelle. Aks al-Seir (عكس السير), spécialisé dans le journalisme d’investigation, propose des enquêtes de terrain souvent critiques envers les autorités. Enfin, Syriawise, média indépendant issu de la diaspora, développe un narratif post-Assad centré sur les droits civiques et la mémoire du conflit.

📻 Radios syriennes : Le paysage radiophonique syrien mêle médias officiels, voix indépendantes et radios en exil. À Damas, Sham FM propose un ton modéré mêlant musique et actualités, tandis que Farah FM reste apolitique et culturelle. Radio Souryana incarne la voix institutionnelle du régime. En exil, Rozana Radio s’est illustrée par sa critique du régime et des islamistes avant sa fermeture en 2022. Dans le nord-est, Arta FM diffuse en plusieurs langues et valorise le pluralisme communautaire. Enfin, Radio Alkul, pro-opposition, continue de publier en ligne malgré l’arrêt de ses émissions en 2023.

📺 Télévisions syriennes. Les chaînes syriennes reflètent une forte polarisation politique. Al-Ikhbariya Syria tente de se réformer après des années de propagande, tandis que Nour El Sham diffuse un islam sunnite modéré. Sama TV, conservatrice et nationaliste, reste populaire dans les zones côtières et relaie les anciens contenus d’Addounia TV. À l’opposé, Syria TV, financée depuis le Qatar, défend une ligne pro-révolutionnaire et critique à la fois le régime et les islamistes. Sa chaîne sœur, Al-Thania, lancée en 2025, élargit l’offre vers le divertissement et la culture.

🌐 Médias en ligne syriens. Les médias numériques syriens offrent une diversité de formats et de voix. Syria Online est un agrégateur neutre très consulté. SyriaUntold privilégie le journalisme narratif et la mémoire du conflit. Ultra Syria, jeune et critique, se concentre sur les enjeux sociaux et environnementaux. Shaam News Network, pro-opposition, reste actif sur Telegram. Enfin, Syrian Observer propose une revue de presse traduite, utile aux chercheurs et observateurs internationaux.

Les médias kurdes syriens, concentrés dans le nord-est du pays (Rojava), jouent un rôle essentiel dans la défense des droits des minorités et la couverture des enjeux locaux. Parmi les plus influents, on trouve Ronahi TV, Jin TV (spécialisée dans les voix féminines), Hawar News Agency (ANHA) et Ajansa Welat, qui opèrent depuis Qamishli et Kobané. Ces médias sont souvent la cible d’attaques, notamment de la part de la Turquie, en raison de leur proximité avec les Forces démocratiques syriennes (SDF) et leur engagement pour l’autonomie kurde. Malgré les risques, ils continuent de documenter les violences, les déplacements et les aspirations politiques des Kurdes syriens.

Le paysage médiatique syrien en 2025 témoigne d’une recomposition profonde, à la fois politique, géographique et éditoriale. Si la fin du régime Assad a ouvert des espaces d’expression, elle n’a pas pour autant garanti une liberté totale : les médias restent soumis à des pressions multiples — communautaires, sécuritaires, économiques et géopolitiques. Face à ces contraintes, une pluralité de voix émerge : journaux indépendants, radios communautaires, télévisions en exil, plateformes numériques et médias de la diaspora. Ensemble, ils documentent les réalités du terrain, portent les récits des oubliés, et participent à la construction d’une mémoire collective du conflit. Leur diversité est une richesse, mais leur fragilité appelle à une vigilance constante.

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Historique des médias syriens

: L’histoire des médias syriens débute au XIXe siècle avec Hadikat al-Akhbar, premier journal publié en 1857 à Damas sous l’Empire ottoman. Durant le mandat français (1920–1946), la presse se diversifie, avec des titres comme Al-Qabas et AlifBa, souvent critiques envers l’occupant. Après l’indépendance, les années 1950 voient fleurir une presse pluraliste, avant que le régime Ba’athiste, arrivé au pouvoir en 1963, n’impose une censure stricte. Seuls quelques journaux officiels subsistent, tels que Al-Ba’ath, Al-Thawra et Tishreen. Dans les années 2000, des titres privés comme Al-Watan apparaissent, mais restent proches du pouvoir. La révolution de 2011 marque un tournant : des médias indépendants comme Enab Baladi ou Al-Jumhuriya émergent, souvent en exil, pour documenter le conflit et porter des voix alternatives. Cette évolution reflète la lutte entre propagande étatique et quête de pluralisme médiatique.

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Conditions d’exercice et liberté de la presse

: Depuis la chute du régime Assad en décembre 2024, la liberté de la presse en Syrie connaît une ouverture relative, mais reste entravée par des tensions politiques, des pressions communautaires et une instabilité sécuritaire persistante. Le nouveau gouvernement, dirigé par Ahmad al-Sharaa, a promis de garantir la liberté d’expression, notamment dans la Constitution provisoire adoptée en mars 2025. Toutefois, cette garantie demeure fragile : des journalistes ont été arrêtés ou intimidés pour avoir couvert des sujets sensibles, comme les massacres d’Alaouites ou les affrontements à Sweida.

Le ministère de l’Information, conservé par le gouvernement intérimaire, joue un rôle ambivalent : il affirme soutenir la liberté de la presse, mais continue d’intervenir dans les contenus jugés contraires à l’« unité nationale » ou à la « moralité publique ». Des cas de censure, de détention arbitraire et de confiscation de matériel ont été documentés par des ONG comme Reporters sans frontières et le Syrian Center for Media and Freedom of Expression. Malgré ces obstacles, des médias indépendants et exilés ont recommencé à opérer depuis Damas, marquant un tournant dans le paysage médiatique post-Assad.

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Régulation et associations professionnelles

: La régulation des médias en Syrie reste floue et inégalement appliquée. Le Conseil national des médias, prévu par la Constitution provisoire, n’a pas encore été mis en place, laissant le ministère de l’Information comme principal organe de contrôle. En février 2025, le gouvernement a dissous l’Union des journalistes héritée du régime Assad et nommé un conseil provisoire composé de personnalités proches du pouvoir. Cette décision a été critiquée par la Fédération internationale des journalistes, qui y voit une régression démocratique.

Par ailleurs, plusieurs associations professionnelles et ONG tentent de structurer le secteur : le Syrian Center for Media and Freedom of Expression (SCM) documente les violations et milite pour une presse libre et pluraliste. D’autres initiatives, comme celles soutenues par des fondations européennes ou des réseaux de la diaspora, cherchent à former les journalistes, promouvoir l’éthique professionnelle et garantir l’accès à l’information. Toutefois, l’absence d’un cadre légal clair et de mécanismes de protection rend ces efforts vulnérables aux pressions politiques et aux ingérences sécuritaires.

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Médias publics et groupes médiatiques

: Les anciens médias d’État, comme Al-Ikhbariya Syria ou l’agence SANA, ont été partiellement réformés. SANA conserve une ligne éditoriale alignée sur le nouveau gouvernement, mais tente de se repositionner comme source officielle d’information, avec un ton moins propagandiste. La télévision publique reste en grande partie hors service, en attente de restructuration, tandis que le ministère de l’Information utilise Telegram comme principal canal de communication.

Le paysage médiatique est désormais dominé par des groupes privés, souvent liés à des intérêts étrangers. Syria TV, financée par le groupe qatari Fadaat, est l’un des acteurs les plus influents, avec une ligne pro-révolution et une forte présence en diaspora. D’autres chaînes comme Sama TV ou Al-Thania (Syria TV 2) ciblent des publics plus conservateurs ou culturels. Les médias en ligne, comme Al-Jumhuriya, Enab Baladi ou SyriaUntold, jouent un rôle crucial dans la production de contenus indépendants, malgré des ressources limitées et des risques élevés.

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Médias et sources d'informations pour la Syrie

L'actualité syrienne est diffusée par différents supports d'informations: agences de presse, journaux quotidiens et hebdomadaires, magazines et revues, stations de radios, chaînes de télévisions, portail internet. Les nouvelles présentées par les médias syriens peuvent être complétées par les rubriques d'actualités dédiées au pays de sources d'informations étrangères. (La liste n'est pas exhaustives).

Le répertoire suivant n'est pas à jour

AG Agence de presse
RA Radio/Webradio

JO Journal/quotidien/hebdo
TV Television/webtv

MA Magazine/revue
IN Publication internet

Addounia TV | قناة الدنيا الفضائيةTVaraDamas
Airai TV | قناة الرأيTVaraDamas
Al-Ba'ath | البعث JOaraDamas
Al FedaaJOaraHamah
Al FuratJOaraDayr az Zawr
Alikhbaria Syria | الإخبارية السوريةTVaraDamas
Al-Iqtissadiya (economie)JOaraDamas
Al JamahirJOaraHalab
Al-Madina FM (opposition)RAaranc
Al OurubaJOaraHims
Al-Thawra | الثورةJOaraDamas
Al-Watan | الوطنJOaraDamas
Al WehdaJOaraAl Ladhiqiya
Correo del Orinoco SiriaINspaCaracas
EIN News SyriaINengnc
Enab Baladi | عنب بلديJOaraDamas
Enab Baladi | عنب بلديJOengDamas
GeopolisINfraParis
Halab Today TV | قناة حلب اليوم (opposition)TVaraAlep
Info SyrieINfraParis
Le Figaro SyrieINfraParis
Le Monde SyrieINfraParis
Le Monde Diplomatique SyrieINfraParis
Massaya TV | قناة مسايا الفضائيةTVaraDamas
Médiaterranée SyrieINfraParis
News from SyriaINengLondon
Nour El-Sham | قناة نور الشامTVaraDamas
Orient TV | تلفزيون أورينت (opposition)TVaraDubai
RTV Radio Damascus 88.7 FMRAaraDamas
Radio Free Syria (opposition)RAaraGaziantep
Radio Fresh (opposition)RAaranc
RTV | الهيئة العامة للإذاعة والتلفزيونRATVaraDamas
Sama TV | قناة سما الفضائيةTVaraDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGaraDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGzhoDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGengDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGfraDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGhebDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGfasDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGrusDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGspaDamas
SANA Syrian Arab News AgencyAGturDamas
Suriya al-Ghad | سوريا الغد (opposition)TVaranc
Syria al-shaab (opposition)TVaranc
Syria OnlineINengDamas
Syria Times | سيريا تايمزJOengDamas
The Guardian SyriaINengLondon
The New York Times SyriaINengNew York
The Telegraph SyriaINengLondon
Tishreen | تشرينJOaraDamas
Topix SyriaINengnc
Un Oeil sur la SyrieINfraParis

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heb: hebreu |rus: russe | spa: espagnol | tur: turc | zho: chinois

 

Syrie

Retrouvez une sélections d'informations et de liens utiles sur le pays.

Informations clés

Capitale : Damas
Superficie : 185.180 km²
Population : 25.000.000
Alphabétisation : 84,2 %
Langue : arabe (officielle) kurde, anglais, russe, français, arménien, tcherkesse
Domaine internet : .sy
Utilisateurs internet : 5,86 M
Liberté indiv. : non libre
Liberté presse : non libre
Pays voisins : Turquie, Israel, Irak, Liban, Jordanie, Chypre.

Liens en relation

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  • Données & stats
  • Guide touristique
  • Office du tourisme
  • Conseils aux voyageurs
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  • Démolinguistique
  • Panorama de la presse
  • Liberté d'expression
  • Livres en relation

    Syrie : Anatomie d'une guerre civile, de Adam Baczko et Gilles Dorronsoro, CNRS, 2016
    ISBN: 978-2271091666
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    Syrie : Carrefour des civilisations, de Frédéric Soreau, Georges Naef, 2011
    ISBN: 978-2831304182
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