L'essentiel du 11 novembre 2019

Synthèse: Démission de Morales, nouvelles violences à Hong Kong, Pedro Sanchez sans majorité, présidentielle roumaine & autres faits marquants.

1) La situation en Bolivie a pris une tournure inattendue avec l'annonce de la démission forcée du président Morales. Cette nouvelle a suscité la liesse à la Paz où ses opposants se sont rassemblés place Murillo face au palais présidentiel. D'autres scènes de liesse populaire se sont déroulées dans d'autres villes du pays et notamment à Santa Cruz, fief de l'opposition. La vacance du pouvoir dans le pays reste néanmoins inquiétante pour nombre d'observateurs.

2) En Chine, c'est encore Hong Kong qui est au centre des préoccupations. Le territoire a encore connu une journée de violence marquée par le tir à balle réelle d'un policier contre un manifestant. La vidéo a été partagée massivement sur les réseaux sociaux suscitant à nouveau indignation et colère. Par ailleurs, un homme a été aspergé d'un liquide inflammable avant d'être transformé en torche humaine. La police attribue cet acte à un manifestant.

3) En Espagne, les législatives mènent à un nouveau blocage politique. Les socialistes de Pedro Sanchez arrivent en tête mais restent minoritaires avec 120 députés sur 350. Ce score devrait les empêcher de former un gouvernement. Les conservateurs du Parti Populaire redressent la barre en obtenant 88 sièges. Le Parti d'extrême droite Vox devient la 3e force politique du pays avec 52 sièges tandis que les libéraux de Ciudadanos s'effondrent.

4) En Roumanie, c'est la présidentielle qui est au centre de l'actualité. Le proeuropéen Klaus Iohannis arrive en tête du premier tour avec 36% des suffrages. Il devra affronter au second tour du 24 novembre l'ex-Première ministre Viorica Dancila, qui a obtenue 24% des voix. Le président sortant libéral issu de la minorité allemande devrait néanmoins être reconduit pour cinq ans à la tête du pays. Son parti, le PNL, confirme la dynamique pro-européenne.