L'essentiel des 9 et 10 novembre 2019

Synthèse: Chute du mur de Berlin, parlementaires hongkongais arrêtés, Morales annonce un scrutin, accord politique en Irak & autres faits marquants.

1) L'actualité européenne a été dominée par l'Allemagne et les commémoration du trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin. L'héritage de la réunification de l'Allemagne continue cependant de fragmenter l'identité allemande. La frontière est en effet toujours visible entre les deux Allemagnes dans de nombreux domaines. Les Allemands de l'Est se sentent des citoyens de seconde zone génèrant frustrations, rivalités et malentendus.

2) En Chine, alors que la mort d'un étudiant à Hong Kong attise déjà la colère, l'arrestion de plusieurs parlementaires suscite l'inquiétude. Plusieurs d'entre eux sont accusés de violences lors d'un incident au sein du Parlement local en mai dernier. Ces arrestations interviennent alors que les pro-Pékin s'attendent à une lourde défaite lors des élections locales qui doivent se tenir le 24 novembre. Des prodémocrates craignent leur annulation du fait des violences.

3) La vie politique de la Bolivie a pris un nouveau tournant ce weekend avec l'annonce de la convocation d'une nouvelle présidentielle. Acculé de toutes parts, le président Morales à cédé à la pression de plus en plus forte de l'opposition, mais aussi à un mouvement de mutinerie au sein de la police et l'occupation de médias publics. Après avoir appelé au dialogue en vain, il s'est rangé aux recommandations de l'OEA qui préconise la tenue d'un nouveau scrutin.

4) En Irak, la classe politique à finalement trouvé un accord pour en finir avec la contestation, quitte à recourir à la force. Les différents partis politiques réunis à Najaf sous l'égide du général iranien Qassem Soleimani, ont finalement décidé de maintenir en place le Premier ministre Adel Abdel Mahdi en contrepartie notamment de réformes contre la corruption. L'Iran qui concentre la colère des manifestants semble jouer son va tout pour conserver son influence.