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Guide des médias d'Iran

Découvrez le paysage médiatique de l'Iran, les conditions d'exercice de la presse iranienne, la régulation, les associations professionnelles et les médias publics du pays. Retrouvez aussi vos sources d'information favorites avec notre annuaire des médias d'Iran pour suivre les développements de l'actualité de cet Etat d'Asie.


Contexte Paysage médiatique Médias nationaux

Contexte historique et actuel de l'Iran

Cette page présente de manière succincte le pays, son histoire et revient rapidement sur les derniers points importants de son actualité.

Vue générale

: L’Iran est un pays d’Asie de l’Ouest, bordé par l’Irak et la Turquie à l’ouest, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Turkménistan au nord, l’Afghanistan et le Pakistan à l’est. Il possède également une large façade maritime sur le golfe Persique au sud-ouest et sur la mer d’Oman au sud-est. Son territoire est caractérisé par un relief accidenté comprenant les chaînes de montagnes des Zagros (à l’ouest) et des Elbourz (au nord), où se trouve le Mont Damavand, point culminant du pays à 5 609 mètres, un volcan emblématique. Des plateaux arides au centre, dont les déserts du Lut et du Kavir, parmi les plus chauds au monde. Des plaines fertiles concentrées autour des littoraux et des fleuves comme le Karoun, le Sefid-Roud et le Zayandeh-Roud. La capitale, Téhéran, est la plus grande ville du pays, au pied des monts Elbourz, et constitue le cœur politique, économique et culturel de la nation. D’autres grandes métropoles incluent Ispahan, une ville historique au riche patrimoine architectural, Machhad, un pôle religieux chiite autour du sanctuaire de l’imam Reza, Shiraz, la ville des poètes, réputée pour ses jardins et ses ruines antiques ou encore Tabriz, un carrefour commercial près de l’Azerbaïdjan L’Iran s’étend sur une superficie de 1 648 195 km² et abrite environ 88 millions d’habitants en 2025. Sa population est majoritairement persane, avec d’importantes minorités azerbaïdjanaises, kurdes, arabes, baloutches, et turkmènes, chacune apportant ses traditions et ses langues au tissu culturel national. La langue officielle est le persan (farsi), mais plusieurs langues régionales sont parlées, dont le kurde, le turc azéri, le lori et l’arabe dans les zones frontalières. L’iranien moyen pratique principalement l’islam chiite duodécimain, religion d’État, mais des communautés sunnites, chrétiennes, juives et zoroastriennes existent également.



Aperçu historique

: L’actuel territoire iranien abritait la civilisation élamite dès le IIIe millénaire av. J.-C. Ces cités-États, centrées autour de Suse, développèrent une écriture cunéiforme et tissèrent des liens culturels avec la Mésopotamie. Vers le VIIe siècle av. J.-C., les Mèdes s’imposèrent comme première entité politique iranienne, unifiant des tribus sous un même roi. Leur royaume servit de tremplin à l’essor de l’empire achéménide. Fondé par Cyrus II le Grand, l’empire achéménide étendit son autorité de l’Asie Mineure à l’Indus. Les innovations administratives, comme la satrapie, facilitèrent la gestion de peuples divers. Les Perses d’achéménides promurent la tolérance religieuse et érigèrent Persépolis, symbole de leur puissance. La conquête d’Alexandre le Grand en 330 av. J.-C. mit fin à cet empire.

Après Alexandre, ses successeurs séleucides implantèrent la culture grecque, donnant naissance à un savant syncrétisme. Vers le IIe siècle av. J.-C., les Parthes cavaliers nomades, renversèrent les Séleucides et reconstituèrent un vaste empire iranien. Leur système féodal et leurs échanges le long de la Route de la Soie stimulèrent le commerce et les transferts d’idées entre Orient et Occident. La dynastie sassanide restaura l’unité perse et professa le zoroastrisme comme religion d’État. Leur art, leur architecture (Babylone de Gundishapur) et leur administration mirent l’accent sur le luxe impérial et la centralisation. Les conflits répétés avec Rome puis Byzance ponctuèrent cette période. La conquête musulmane (642–651) acheva la fin des Sassanides.

Les armées arabes établirent le califat omeyyade, puis abbasside, sur le plateau iranien. La langue arabe domina les élites administratives et littéraires, mais le persan survécut dans la culture populaire. Des mouvements chiites émergèrent face au sunnisme dominant des Omeyyades. Peu à peu, une littérature de cour en persan se développa, annonçant un renouveau culturel. À mesure que le califat abbasside s’affaiblit, des dynasties turques et kurdes prirent le pouvoir : les Bouyides (945–1055), les Seldjoukides (1037–1194) et les Khwarezmiens (1077–1231). Ces régimes turco-iraniens promurent un renouveau artistique, scientifique et philosophique, avec des figures comme Avicenne et Omar Khayyâm.

Ismaïl Ier imposa le chiisme duodécimain comme religion d’État en 1501, affirmant l’identité nationale perse. Sous Chah Abbas I, l’Iran connut un âge d’or artistique, notamment à Ispahan. Les guerres contre l’Empire ottoman et les tensions internes fragilisèrent pourtant la dynastie au XVIIe siècle. Les Qajars centralisèrent l’autorité mais durent céder des territoires au nord à la Russie. Face aux pressions européennes, ils entamèrent timidement des réformes éducatives et militaires. La Révolution constitutionnelle de 1906 imposa une monarchie parlementaire, mais les ingérences étrangères et les rivalités internes minèrent ses avancées.

Reza Chah Pahlavi renversa les Qajars, lançant un vaste programme de modernisation et de laïcisation. Son fils, Mohammad Reza Pahlavi, poursuivit l’industrialisation, l’émancipation des femmes et la politique du “Grand Jeu” pétrolier. L’autoritarisme et l’écart grandissant entre élites et population populaire préparèrent le terrain de la révolution. En 1979, une coalition de religieux et d’intellectuels renversa le shah, installant l’ayatollah Khomeini à sa tête. La République islamique instaura un régime théocratique fondé sur la loi islamique et la tutelle du juriste. L’Iran fit face à la guerre Iran-Irak (1980–1988), puis à des décennies de sanctions internationales. Aujourd’hui, l’équilibre entre aspirations démocratiques, poids des Gardiens de la Révolution et influence régionale demeure central.

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Points sur l'actualité

: En juin 2025, Israël lance l'opération “Rising Lion”, ciblant les installations nucléaires iraniennes à Natanz, Fordow, Ispahan et Téhéran. L’attaque aérienne, d’une ampleur inédite, fait plus de 1 000 morts, dont des civils et des scientifiques. En riposte, l’Iran bombarde Tel Aviv, Haïfa et Jérusalem, causant 28 décès. Une semaine plus tard, les États-Unis interviennent via l’opération “Midnight Hammer”, frappant à leur tour plusieurs sites stratégiques. Ces événements marquent l’arrêt brutal des négociations nucléaires avec Téhéran. Isolée sur le plan diplomatique, l’Iran resserre ses liens avec la Chine et la Russie, tout en tentant de renforcer ses alliances régionales. De leur côté, Israël, les États-Unis et les monarchies du Golfe consolident leur coopération via les Accords d’Abraham. Les tensions s’inscrivent désormais dans un affrontement géopolitique global où l’enrichissement d’uranium reste au cœur des enjeux.

À la suite des frappes et de la guerre, le régime iranien intensifie sa répression intérieure. Exécutions extrajudiciaires et fusillades frappent les provinces kurdes et baloutches, tandis que des milliers de réfugiés afghans sont expulsés, malgré les critiques de l’ONU. Les conditions carcérales se dégradent, notamment à la prison d’Evin, cible de frappes israéliennes. Parallèlement, les sanctions et la destruction des infrastructures aggravent la crise économique : inflation dépassant 50 %, coupures d’électricité, rationnement de l’eau, pollution accrue, et chômage massif dans les zones industrielles. Sur le front énergétique, les tensions font craindre un blocage du détroit d’Ormuz, point névralgique du commerce pétrolier mondial. Le prix du baril grimpe de 12 %, atteignant 88 $, tandis que l’OPEP+ peine à compenser une éventuelle interruption des exportations iraniennes. L’Iran se retrouve fragilisé, confronté à des pressions internes et internationales sans précédent.

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Impact du contexte sur le paysage médiatique

Alors que l'Iran traverse une période de bouleversements profonds, son paysage médiatique se retrouve à la croisée des pressions géopolitiques et des tensions internes. L’histoire millénaire du pays, la centralité du chiisme et les récents affrontements militaires façonnent non seulement les discours politiques, mais aussi la manière dont l'information est produite, diffusée et contrôlée. Dans un contexte de répression renforcée, de polarisation régionale et de crise économique, les médias jouent un rôle ambivalent : outils de propagande pour certains, canaux d'expression pour d'autres. À travers cette complexité, l’onglet suivant explore les médias iraniens dans leur diversité, entre contraintes étatiques, créativité journalistique et stratégies d’adaptation face aux défis contemporains. Une immersion nécessaire pour mieux comprendre les dynamiques de l’information dans la République islamique.

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paysage médiatique

Cette page présente de manière succincte le pays, son paysage médiatique, ses autorités de régulations, les différentes organisations professionnelles du secteur et les associations de représentation ou de défense des journalistes, le niveau de liberté de la presse, ses médias publics et ses principaux groupes de presse.

Les médias iraniens

: Le paysage médiatique iranien est l’un des plus anciens du Moyen-Orient, avec le premier journal publié en 1835. Il est aujourd’hui marqué par une forte centralisation, une surveillance étroite de l’État et une coexistence entre médias officiels, semi-indépendants et médias en exil. La Constitution iranienne garantit la liberté de la presse, mais sous réserve du respect des principes islamiques et de la sécurité nationale. Le ministère de la Culture et de l’Orientation islamique délivre les licences de publication et exerce une censure active. L’Iran est classé parmi les pays les plus répressifs en matière de liberté de la presse (177e sur 180 selon RSF en 2023).

📰 La presse écrite iranienne est majoritairement publiée en persan, avec quelques titres en anglais, arabe ou français. Les journaux sont souvent affiliés à des courants politiques ou religieux. Parmi les principaux on trouve le journal conservateur Kayhan, le journal modéré et historique Ettela'at, les journaux réformateurs Hamshahri et Shargh ou encore les journaux officiels en anglais Tehran Times et Iran Daily (économique). Plusieurs grands journaux existent en province : Khorasan à Mashhad, Khabar-e Jonoob à Shiraz, Esfahan-e Emrooz à Ispahan et Asr-e Azadi à Tabriz.
Retour en haut ⬆️ 📺Les principales radios et télévisions du pays sont issue de l'IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting) qui a le monopole d’État sur la radio et la télévision depuis 1979. L'organisme diffuse plus de 100 chaînes et stations, dont : IRIB Canal 1 et Canal 2 (actualités et divertissement), Sahar TV, Al-Alam en arabe, Press TV en anglais et francais (international, multilingue). On compte aussi parmi les radios, Radio Payam, Radio Farhang, ou encore Radio Javan (musique, culture).
Retour en haut ⬆️ 📻De nombreuses radios étrangères émettent en persan pour informer les auditeurs en Iran et dans la diaspora persanophone. Ces radios souvent brouillées, jouent un rôle crucial en offrant une information indépendante dans un contexte où les médias locaux sont souvent soumis à la censure. Elles permettent aussi aux Iraniens d’avoir accès à des perspectives variées sur les enjeux mondiaux. Il s'agit notamment de la BBC, DW, NHK, Radio Farda, RFI ou encore VOA.
Retour en haut ⬆️ 🌐Médias numériques : L’Iran possède une forte culture numérique malgré la censure. Bien que le gouvernement filtre Internet et bloque les contenus jugés « anti-islamiques », on y observe une explosion des blogs et des réseaux sociaux comme Telegram, Instagram et X (Twitter), souvent utilisés via VPN. Plusieurs sites d’information populaires existent comme Fararu, Iran Focus ou bien Iran Wire.
Retour en haut ⬆️ Le pays compte également plusieurs agences de presse. IRNA est l'agence officielle du pays et est multilingue. Elle a été fondée en 1934 et est un organe du gouvernement. Fars news est une agence semi-officielle proche des Gardiens de la Révolution. Tasnim est également une agence semi-officielle conservatrice et liée au CGRI. Mehr News est une agence de presse religieuse rattachée à l'Organisation de propagande islamique. ILNA est une agence de presse syndicale proche des réformateurs. Enfin, ISNA est une agence de presse semi-indépendante gérée par des étudiants et modérée.
Retour en haut ⬆️ Ce tour d'horizon ne serait pas complet sans les médias iraniens en exil fondés par les nombreux journalistes iraniens partis à l'étranger pour fuir la répression. On compte parmi eux les sites d'information Iran Wire et Kayhan London basés à Londres et Zamaneh Media, en anglais et persan, situé à Amsterdam. On peut également citer INTV (Simaye Azadi), une télévision d'opposition et Manoto TV basée au Royaume-Uni et qui propose des actualités.

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Historique des médias iraniens

: L’histoire des médias iraniens débute en 1837 avec Kâqaz-e Akhbâr, premier journal imprimé sous contrôle gouvernemental. Durant la Révolution constitutionnelle de 1906, la presse connaît un bref élan de liberté, vite réprimé sous les Pahlavi. Après 1979, la République islamique impose une stricte islamisation des contenus : la radio et la télévision sont monopolisées par l’IRIB, placé sous l’autorité du Guide suprême. La loi sur la presse de 1986 restreint sévèrement la liberté d’expression, criminalisant toute critique du régime. Malgré cela, les années 1990 voient l’émergence de journaux réformateurs comme Shargh ou Hamshahri. L’arrivée d’Internet dans les années 2000 ouvre un nouvel espace d’expression, bien que fortement filtré. Les médias étrangers ou en exil, tels que BBC Persian ou Iran International, deviennent des sources alternatives prisées. Aujourd’hui, le paysage médiatique iranien reste marqué par la censure, la répression des journalistes et une lutte constante entre contrôle étatique et voix dissidentes.

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Conditions d’exercice et liberté de la presse

: En Iran, la liberté de la presse est sévèrement restreinte par un cadre légal et politique répressif. Bien que l’article 24 de la Constitution garantisse théoriquement la liberté d’expression, la loi sur la presse de 1986 permet au régime de censurer tout contenu jugé contraire aux principes islamiques ou à la sécurité nationale. Les journalistes sont régulièrement arrêtés, interrogés et condamnés à de lourdes peines par des tribunaux révolutionnaires. En 2025, l’Iran se classe 176e sur 180 pays selon Reporters sans frontières, confirmant son statut de l’une des plus grandes prisons pour journalistes au monde. Les médias indépendants sont harcelés, les correspondants étrangers surveillés, et l’accès à Internet est filtré ou coupé lors de crises politiques. Malgré ces obstacles, une presse en exil et des journalistes citoyens tentent de contourner la censure via les réseaux sociaux et les VPN, au péril de leur sécurité. La répression s’est intensifiée depuis les manifestations de 2022.

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Régulation et associations professionnelles

: La régulation des médias en Iran repose sur un contrôle étatique strict. Le ministère de la Culture et de l’Orientation islamique délivre les licences de publication et supervise les contenus, tandis que l’IRIB (Radio-télévision de la République islamique d’Iran), sous l’autorité du Guide suprême, détient le monopole de la diffusion audiovisuelle. La loi sur la presse de 1986 permet de suspendre ou fermer tout média jugé contraire aux principes islamiques ou à la sécurité nationale. Les plateformes numériques comme Filimo ou Namava sont désormais soumises à des règles de censure renforcées.

Les associations professionnelles indépendantes sont quasi inexistantes. Le Syndicat des journalistes iraniens, dissous en 2009, n’a jamais été rétabli. Les journalistes doivent souvent s’affilier à des structures contrôlées par l’État, comme l’Association islamique des journalistes, qui limite leur autonomie. Toute tentative de créer une organisation libre est réprimée, et les journalistes indépendants ou en exil sont exclus du paysage officiel.

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Médias publics et groupes médiatiques

: En Iran, les médias publics sont entièrement contrôlés par l’État, notamment via l’IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting), organisme placé sous l’autorité directe du Guide suprême depuis 1982. L’IRIB détient le monopole de la radiodiffusion et de la télévision, avec plus de 100 chaînes et stations, dont IRIB 1, Press TV (en anglais), Al-Alam (en arabe) et Sahar TV (multilingue).

Les groupes médiatiques privés sont quasi inexistants ou étroitement surveillés. Certains journaux comme Kayhan, Ettela’at ou Hamshahri sont liés à des institutions étatiques ou municipales. Les agences de presse comme IRNA (officielle), Fars News (proche des Gardiens de la Révolution) et Tasnim jouent un rôle central dans la diffusion de la ligne gouvernementale. La diversité médiatique est donc limitée, et toute tentative de pluralisme est entravée par la censure, les suspensions de titres et les arrestations de journalistes.

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Médias et sources d'informations pour l'Iran

L'actualité iranienne est diffusée par différents supports d'informations: agences de presse, journaux quotidiens et hebdomadaires, magazines et revues, stations de radios, chaînes de télévisions, portail internet. Les nouvelles présentées par les médias iraniens peuvent être complétées par les rubriques d'actualités dédiées au pays de sources d'informations étrangères. (La liste n'est pas exhaustives).

AG Agence de presse
RA Radio/Webradio

JO Journal/quotidien/hebdo
TV Television/webtv

MA Magazine/revue
IN Publication internet

AbrarJOpersianTeheran
AfarineshJOpersianTeheran
Aftab YazdJOpersianTeheran
Al AlamTVpersianTeheran
Al KawtharTVpersianTeheran
Al VefaghJOarabicTeheran
AlikJOarmenianTeheran
Asr e AzadiJOpersianTabriz
AsrarJOpersianTeheran
Donya e EqtesadJOpersianTeheran
EbtekarJOpersianTeheran
EIN News IranINenglishnc
EntekhabJOpersianQom
Esfahan-e EmroozJOpersianIspahan
EtemadJOpersianTeheran
EtemaadJOpersianTeheran
Ettel'atJOpersianTeheran
FararuINpersian/englishTeheran
Farhang e AshtiJOpersianTeheran
Fars News AgencyAGenglishTeheran
Fars News AgencyAGturkishTeheran
Fars News AgencyAGpersianTeheran
Fars News AgencyAGarabicTeheran
Financial Tribune (economie)JOenglishTeheran
GhanoonJOpersianTeheran
GeopolisINfrenchParis
Ham-MihanJOpersianTeheran
HambastegiJOpersianTeheran
HamshahriJOpersianTeheran
Hamvatan salamJOpersianTeheran
Hayat e NoJOpersianTeheran
ICANA Khane MellatAGpersianTeheran
ICANA Khane MellatAGenglishTeheran
Iran-e JavanMApersianTeheran
Iran-e VarzeshiJOpersianTeheran
IranJOpersianTeheran
Iran DailyJOenglishTeheran
Iran FocusINenglishnc
Iran FocusINfrenchnc
Iran News DailyJOenglishTeheran
Iran SportINpersianTeheran
IRIB World ServiceRApersianTeheran
IRIB World ServiceRAfrenchTeheran
IRIB World Service AfricaRAfrenchTeheran
IRIB World ServiceRAenglishTeheran
IRIB World ServiceRAhebrewTeheran
IRIB World ServiceRArussianTeheran
IRIB World ServiceRAarabicTeheran
IRIB World ServiceRAgermanTeheran
IRIB World ServiceRAitalianTeheran
IRIB World ServiceRAspanishTeheran
IRIB World ServiceRAchineseTeheran
IRIB World ServiceRAazeriTeheran
IRIB World ServiceRAalbanianTeheran
IRIB World ServiceRAbengaliTeheran
IRIB World ServiceRAturkishTeheran
IRIB World ServiceRAgeogianTeheran
IRIB World ServiceRAtajikTeheran
IRIB World ServiceRAdariTeheran
IRIB World ServiceRAbosniakTeheran
IRIB World ServiceRAhindiTeheran
IRIB World ServiceRAhausaTeheran
IRIB World ServiceRAkurdishTeheran
IRIB World ServiceRAuzbekTeheran
IRIB World ServiceRAjapaneseTeheran
IRIB World ServiceRAindonesianTeheran
IRIB World ServiceRApashtuTeheran
IRIB World ServiceRAarmenianTeheran
IRIB World ServiceRAurduTeheran
IRIB World ServiceRAkiswahiliTeheran
IRIB World ServiceRAturkmenTeheran
IRNA Islamic Republic News AgencyAGpersianTeheran
IRNA Islamic Republic News AgencyAGfrenchTeheran
IRNA Islamic Republic News AgencyAGchineseTeheran
IRNA Islamic Republic News AgencyAGturkishTeheran
IRNA Islamic Republic News AgencyAGenglishTeheran
IRNA Islamic Republic News AgencyAGspanishTeheran
Jame JamJOpersianTeheran
JavanJOpersianTeheran
Jomhouri e EslamiJOpersianTeheran
JomhuriatJOpersianTeheran
Kalemeh SabzJOpersianTeheran
KayhanJOpersianTeheran
Khabar e JonoobJOpersianShiraz
KhorasanJOpersianMashhad
KhordadJOpersianTeheran
Le Figaro IranINfrenchParis
Le Monde IranINfrenchParis
Le Monde Diplomatique IranINfrenchParis
Mardom SalariJOpersianTeheran
Navad 90 (sport)JOpersianTeheran
Press TVTVpersianTeheran
Press TVTVpersianTeheran
QudsJOpersianTeheran
Radio FardaRApersianNew York
RDKIRAkurdishnc
RFERL Radio Free Europe/Radio Liberty IranRAenglishNew York
ResalatJOpersianTeheran
Revue de TéhéranMAfrenchTeheran
SarmayehJOpersianTeheran
Sepah NewsAGpersianTeheran
SharghJOpersianTeheran
Sobh IranJOpersianTeheran
TafahomJOpersianTeheran
Tehran TimesJOenglishTeheran
The Economist IranINenglishLondon
The Guardian IranINenglishLondon
NY Times IranINenglishNew York
The Telegraph IranINenglishLondon
Topix IranINenglishnc

Code langue: ara: arabe | eng: anglais | fas: persan | fra: français

 

Iran

Retrouvez une sélections d'informations et de liens utiles sur le pays.

Informations clés

Capitale : Téhéran
Superficie : 1.648.195 km²
Population : 77.200.000
Alphabétisation : 91 %
Langues : persan, farsi (officielles) kurde
Domaine internet : .ir
Utilisateurs internet : 22,2 M
Liberté indiv. : non libre
Liberté presse : non libre
Pays voisins : Oman, BahreIn, Irak, AzerbaIdjan, Pakistan, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Turquie, Turkmenistan, Qatar, Koweit, Arménie, Afghanistan.

Liens en relation

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  • Personnalités du pays
  • Données & stats
  • Office du tourisme
  • Conseils aux voyageurs
  • Langues du pays
  • Démolinguistique
  • Panorama de la presse
  • Liberté d'expression
  • Livres en relation

    L'Iran en 100 questions, de Mohammad-Reza Djalili et Thierry Kellner, Tallandier, 2016
    ISBN: 979-1021019096
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    Histoire de l'Iran et des Iraniens : Des origines à nos jours, de Jean-Paul Roux, Fayard, 2006
    ISBN: 978-2286020316
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    Géopolitique de l'Iran - Les défis d'une renaissance, de Bernard Hourcade, Armand Collin, 2016
    ISBN: 978-2200613440
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    Voir aussi

  • Médias du Bahreïn
  • Médias d'Irak
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