L'essentiel du 4 novembre 2019

Synthèse: Fin de crise en Roumanie, Felipe VI visé par les indépendantistes, contestation en Bolivie, retour de Sam Rainsy & autres faits marquants.

1) la Roumanie semble sortir de la crise politique dans laquelle elle était plongée. En effet, le gouvernement minoritaire du libéral Ludovic Orban (PNL) obtient la confiance du Parlement. Il succède ainsi au gouvernement social démocrate de Viorica Dancila renversé le 10 octobre par une motion de censure. Ce nouveau cabinet va permettre la désignation d’un candidat à la Commission européenne. Premier parti d'opposition, le PNL dispose de 96 députés.

2) En Espagne, c'est toujours la situation en Catalogne qui est à la une. Barcelone a notamment été le théâtre d'une manifestation indépendantiste contre une visite du roi Felipe VI. Plusieurs collectifs d'indépendantistes ont appelé à empêcher une remise de prix par le souverain avec des slogans lui faisant comprendre qu'il n'était pas le bienvenu en Catalogne. La région revient ainsi au centre du débat politique à quelques jours des élections législatives.

3) La constestation ne s'éteind pas en Bolivie où une partie de l'opposition demande l'annulation de l'élection. L'ex-candidat d'opposition à la présidentielle, Carlos Mesa, a notamment exigé la tenue d'un nouveau scrutin pour sortir la pays de la crise déclenchée par la réelection contestée d'Evo Morales. Celui-ci exclut toute négociation politique et accuse ses rivaux de chercher à provoquer un affrontement armé. L'OEA a été chargé d'une enquête sur le scrutin.

4) Enfin au Cambodge, c'est le retour annoncé du chef de l'opposition en exil qui retient l'attention. Sam Rainsy, en exil à Paris depuis trois ans, appelle au soulèvement contre le premier ministre Hun Sen. L'annonce de son retour entretien l'inquiétude de la population et le gouvernement. Poursuivi par le pouvoir pour de multiples chefs d’accusation, Sam Rainsy incarne à lui seul le combat démocratique face à Hun Sen, au pouvoir depuis 34 ans.