L'essentiel du 30 avril 2018
Au sommaire du jour:
Malte: Manifestation pour la vérité et justice pour Daphné;
Arménie: Manifestation de soutien à la candidature de Pachinian;
Nicaragua: Rassemblement géant pour la paix et la justice;
Espagne: Importante contestation du jugement de "la meute";
Yemen: Elimination de chefs houthistes dans un raid;
Guatemala: Décès de l'ancien président Alvaro Arzu.
Quelques unes de la presse internationale du 30-04-2018
ZONES CLES : EUROPE | MALTE
Manifestation pour la vérité et justice pour Daphné
Des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de La Valette, pour réclamer la vérité et la justice, plus de six mois après l’assassinat de la journaliste et blogueuse Daphne Caruana Galizia. La manifestation a été organisée par les groupes Awturi et #OccupyJustice, un collectif militant dirigé par des femmes, dans la foulée des révélations du "projet Daphne". Selon les organisateurs de la manifestation, ces recherches ont mis à jour des liens entre des ministres avec une société dont le siège est à Dubaï, appelée 17 Black, et des liens de cette dernière avec d’autres sociétés dont le siège est à Panama.
ZONES CLES : EUROPE | ARMENIE
Manifestation de soutien à la candidature de Pachinian
Alors qu'un un mouvement de protestation a provoqué la démission de Serge Sarkissian, tout juste élu premier ministre, après avoir été le chef de l’Etat pendant dix ans, le Parlement arménien doit lui élire un successeur pour diriger le gouvernement. Pour peser sur l’élection, Nikol Pachinian a appelé ses partisans à organiser un meeting géant. A la tête du mouvement de protestation, le député Nikol Pachinian, est actuellement le seul candidat déclaré pour le poste de premier ministre. Pour être élu, il doit obtenir le vote de 53 des 105 députés. Il aura donc besoin de quelques transfuges du Parti républicain, qui détient la majorité absolue au Parlement.
ZONES CLES : AMERIQUE | NICARAGUA
Rassemblement géant pour la paix et la justice
La contestation lancée par des étudiants contre une réforme des retraites est rapidement devenue une mobilisation générale pour dénoncer la confiscation du pouvoir par le président Daniel Ortega. Des milliers de Nicaraguayens ont manifesté à Managua "pour la paix et la justice", à l’appel notamment de l’Eglise catholique. Nombre d'entre-eux demandant le départ du pouvoir du président Daniel Ortega après les manifestations qui ont fait quarante-trois morts dans le pays. Il s’agit du deuxième rassemblement de masse dans la capitale nicaraguayenne depuis celui d’hommes d’affaires lundi pour rejeter les réformes du gouvernement et pour soutenir la jeunesse réprimée.
ZONES CLES : EUROPE | ESPAGNE
Importante contestation du jugement de "la meute"
Trois jours après le jugement disculpant de "viol" cinq hommes ayant abusé d’une jeune femme, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Pampelune scandant le slogan "ce n’est pas un abus sexuel, c’est un viol!". De nombreux Espagnols s’indignent que la condamnation soit très inférieure aux réquisitions du parquet. Face à la contestation, le parquet de Navarre a annoncé qu’il ferait appel du jugement tandis que le gouvernement s’est empressé d’annoncer qu’il étudierait l’éventualité d’une révision du Code pénal. D'autre part, une pétition en ligne a déjà reçue 1,2 million signatures pour réclamer la révocation des juges ayant pris la décision.
ZONES CLES : ASIE | YEMEN
Elimination de chefs houthistes dans un raid
Des dizaines de rebelles, dont des commandants, ont péri dans une frappe menée par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite à la veille des obsèques du plus haut responsable politique des insurgés, Saleh Al-Sammad, tué le 19 avril dans un raid ciblé. Ces éliminations sont de sérieux revers pour les rebelles houthistes et indiquent que l’Arabie saoudite reste fermement décidée à privilégier une solution militaire au Yémen. En riposte, les rebelles ont affirmé avoir tiré huit missiles en direction de l’Arabie saoudite qui en aurait intercepté quatre au-dessus de la ville frontalière de Jizane.
ZONES CLES : AMERIQUE | GUATEMALA
Décès de l'ancien président Alvaro Arzu
L’ancien président du Guatemala, Alvaro Arzu maire de la capitale guatémaltèque depuis 2004, est mort à l’âge de 72 ans. Il était l’un des politiciens les plus influents du pays, mais il faisait depuis l’année dernière l’objet d’une enquête pour corruption présumée, comme un grand nombre de politiciens importants. Arzu a été président du pays de 1996 à 2000 et a supervisé la signature des accords de paix de 1996 qui ont mis fin à trente-six ans de guerre civile, au cours de laquelle environ 250.000 personnes ont été tuées ou portées disparues.
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