L'essentiel du 28 février 2018
Au sommaire du jour:
Slovaquie: Assassinat d'un journaliste d'investigation;
Allemagne: Vers une interdictions des vieux véhicules diesel;
Israël: Réouverture du Saint-Sépulcre à Jérusalem;
Guinée équatoriale: La justice dissout le principal parti d’opposition;
Corée du sud: Trente ans de réclusion requis contre Park Geun-hye;
Burkina Faso: Suspenssion du procès du putsch manqué de 2015.
Quelques unes de la presse internationale du 28-02-2018
ZONES CLES : EUROPE | SLOVAQUIE
Assassinat d'un journaliste d'investigation
La Slovaquie était sous le choc après l'assassinat du journaliste Jan Kuciak, tué par balles ainsi que sa compagne, probablement en raison de son travail d'investigation sur des fraudes liant des hommes d'affaires douteux associés par des médias à la mafia italienne et des politiques. Le crime a été condamné fermement par des dirigeants de l'UE et d'organisations internationales. Ce meurtre soulève à nouveau la question de la corruption qui avait déjà suscité en juin des manifestations de jeunes réclamant le limogeage de ministres du gouvernement de gauche de Robert Fico.
ZONES CLES : EUROPE | ALLEMAGNE
Vers une interdictions des vieux véhicules diesel
Le tribunal administratif fédéral de Leipzig a jugé que les grandes villes avaient le droit d’interdire la circulation des voitures diesel polluantes, un jugement qui pourrait concerner 12 millions de véhicules dans le pays. La décision qui réjouit les associations de protection de l’environnement, plonge des millions d’automobilistes dans l’incertitude, fragilise les puissants constructeurs du pays et embarrasse les autorités allemandes. L’association DUH à l'origine de cette procédure s’était appuyée sur le fait que les niveaux de particules enregistrés à Stuttgart et Düsseldorf n’étaient pas conformes aux normes européennes d’émissions d’oxyde d’azote.
ZONES CLES : ASIE | ISRAEL
Réouverture du Saint-Sépulcre à Jérusalem
Le Saint-Sépulcre va rouvrir ses portes après avoir été fermé trois jours pour protester contre des décisions israéliennes. Les Églises grecque orthodoxe, arménienne et catholique avaient pris la décision exceptionnelle de fermer le lieu le plus saint du christianisme à Jérusalem pour dénoncer de nouvelles taxes et une proposition de loi concernant leurs terres. Plusieurs milliers de visiteurs du monde entier ont trouvé portes closes ce lieu spirituel et touristique majeur. Cette réouverture fait suite à la décision du gouvernement israélien de suspendre la collecte des taxes ainsi que de l’examen de la proposition de loi.
ZONES CLES : AFRIQUE | GUINEE EQUATORIALE
La justice dissout le principal parti d’opposition
Le principal parti d’opposition de Guinée équatoriale, Citoyens pour l’innovation (CI), a été dissous et 21 de ses membres condamnés à plus de trente ans de prison. La dissolution serait la conséquence d'un délit d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Les accusés sont également condamnés avec leur parti CI à verser 138 millions de francs CFA à l’Etat. Le parti CI avait gagné le seul siège au Parlement non acquis au pouvoir lors des élections législatives de novembre 2017. Depuis ce scrutin, les restrictions de liberté et arrestations, en particulier d’opposants politiques, se poursuivent sans discontinuer.
ZONES CLES : ASIE | COREE DU SUD
Trente ans de réclusion requis contre Park Geun-hye
Le parquet sud-coréen a requis trente ans de réclusion criminelle à l’encontre de la présidente déchue Park Geun-hye, qui comparaîssait pour corruption et abus de pouvoir. Elle est accusée d’avoir accepté ou de s’être vu promettre, en collusion avec sa confidente de l’ombre Choi Soon-sil, des pots-de-vin pour un total de 59,2 milliards de wons de la part de trois conglomérats sud-coréens, Samsung, Lotte et SK, en échange de faveurs politiques. L'affaire avait donné lieu au scandale de Choigate entrainant une série de manifestations visant le départ de la présidente qui avait été finalement destituée.
ZONES CLES : AFRIQUE | BURKINA FASO
Suspenssion du procès du putsch manqué de 2015
Le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso a été suspendu après le retrait de tous les avocats de la défense. Au total, 84 accusés étaient jugés par un tribunal militaire à Ouagadougou, dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés du coup d’Etat manqué qui avait fait quatorze morts et 270 blessés. Pour certains analystes, le procès du putsch de 2015 pourrait apporter des éclaircissements sur des affaires non résolues, comme les assassinats du président Thomas Sankara en 1987 et du journaliste Norbert Zongo en 1998, dans lesquelles les noms du général Diendéré et du RSP sont souvent cités.
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