L'essentiel du 31 mars 2018
Au sommaire du jour:
Palestine: Affrontements avec Tsahal lors de la marche du retour;
Pakistan: La Prix Nobel Malala Yousafzai de retour à Mingora;
Turquie: Erdogan refuse la médiation envisagée par la France;
Sénégal: Khalifa Sall condamné à cinq ans de prison ferme;
Mexique: Une campagne présidentielle sous tension;
Etats-Unis: Les USA pourraient honorer l’Accord de Paris.
Quelques unes de la presse internationale du 31-03-2018
ZONES CLES : ASIE | PALESTINE | ISRAEL
Affrontements avec Tsahal lors de la marche du retour
Des dizaines de milliers de Palestiniens ont convergé le long de la barrière frontalière qui sépare la bande de Gaza d’Israël pour lancer un mouvement censé durer six semaines. Appelé "marche du retour", la protestation culminera le 15 mai, jour de la Nakba. Le face-à-face tendu, attendu, a dégénéré en affrontements, parmi les plus sanglants de ces dernières années dans lesquels 16 Palestiniens ont été tués et 1.400 autres bléssés. Les Palestiniens et la Turquie ont dénoncé un usage disproportionné de la force. La Ligue arabe, l’Egypte et la Jordanie ont également condamné la riposte israélienne.
ZONES CLES : ASIE | PAKISTAN
La Prix Nobel Malala Yousafzai de retour à Mingora
La Prix Nobel de la paix Malala Yousafzai, jeune militante des droits des femmes, est arrivée au Pakistan, pour la première fois depuis qu'elle avait dû fuir après avoir été visée par un attentat de talibans pakistanais dans la vallée du Swat. La jeune fille, alors âgée de 14 ans, avait dû être évacuée entre la vie et la mort en Grande-Bretagne, où elle vit depuis. Au moment de cet attentat, l’écolière pakistanaise avait déjà acquis une notoriété internationale pour avoir dénoncé les violences des talibans sur un blog de la BBC, qui incendiaient les écoles pour filles de sa région.
ZONES CLES : ASIE | TURQUIE | FRANCE
Erdogan refuse la médiation envisagée par la France
Pour avoir manifesté son soutien à la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), active contre l’organisation Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie, la France a été accusée de tous les maux par le président turc Recep Tayyip Erdogan. Il reproche notamment à son homologue français sa proposition de médiation entre les Kurdes syriens et la Turquie. M. Macron avait reçu des membres des FDS pour leur témoigner la reconnaissance de la France pour leur rôle dans la lutte contre Daech. Il avait proposé d’instaurer un dialogue entre la Turquie et les FDS, à condition que ces dernières se départissent de leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
ZONES CLES : AFRIQUE | SENEGAL
Khalifa Sall condamné à cinq ans de prison ferme
Jugé pour détournement de deniers publics, Khalifa Sall, le maire de Dakar a été reconnu coupable et condamné à cinq ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur des fonds publics. Sa condamnation qui intervient avant l'officialisation de sa candidature à la présidentielle de février 2019 laisse supposé à ses partisans un jugement politique téléguidé par le président Macky Sall. Les avocats de Khalifa Sall espèrent déposé un recours qui permettrait à au maire de Dakar de déposer sa candidature même en prison.
ZONES CLES : AMERIQUE | MEXIQUE
Une campagne présidentielle sous tension
Le coup d’envoi de la présidentielle a été donné sur fond de rejet du gouvernement et des partis traditionnels et alors que les violences et la corruption minent le pays. Le favori des sondages, Andrés Manuel Lopez Obrador, promet d’en finir avec la mafia au pouvoir, faisant du combat contre la corruption son cheval de bataille. Adulé par ses partisans, taxé de populisme par ses détracteurs, le tribun a lissé son image d’opposant radical et tend la main à ses anciens adversaires, issus de tous les grands partis. Le scrutin pourrait marquer la fin du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre), qui a gouverné le pays durant soixante et onze ans jusqu’en 2000.
ZONES CLES : AMERIQUE | ETATS UNIS
Les USA pourraient honorer l’Accord de Paris
Malgré la décision du président Donald Trump de sortir son pays de l’accord de Paris sur le climat, les Etats-Unis sont sur les rails pour atteindre les objectifs fixés par le texte, a assuré Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies (ONU). Après l’annonce du retrait américain en juin 2017, des villes, des Etats et des entreprises à travers le pays s’étaient en effet engagés à honorer les ambitions décrétées dans la capitale française fin 2015. Des indicateurs laisseraient espérer une baisse des émissions du deuxième plus gros pollueur de la planète après la Chine.
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