L'essentiel du 27 mars 2018
Au sommaire du jour:
Etats-Unis: Stormy Daniels dévoile sa relation avec Trump;
Sierra Leone: Incertitude sur le second tour de la présidentielle;
Côte d'Ivoire: Victoire de la coalition au pouvoir aux sénatoriales;
Grèce: Yanis Varoufakis lance un nouveau parti politique;
Russie: Expulsion coordonnée de diplomates russes;
Angola: Inculpation du fils de l’ancien président.
Quelques unes de la presse internationale du 27-03-2018
ZONES CLES : AMERIQUE | ETATS UNIS
Stormy Daniels dévoile sa relation avec Trump
Dans une interview à CBS, la star du porno Stormy Daniels a assuré avoir été payée pour ne pas dévoiler sa relation avec le président des Etats-Unis et a raconté avoir subi des menaces lorsqu’elle a voulu en faire état publiquement. L'actrice s’exprimait pour la première fois publiquement sur le sujet depuis les révélations du Wall Street Journal, en janvier. Le quotidien financier avait évoqué la relation entre Donald Trump et Stephanie Clifford, de son vrai nom, et révélé qu’un des plus fidèles avocats du président, Michael Cohen, avait versé 130.000 dollars à l’actrice pour acheter son silence, quelques jours avant le scrutin présidentiel de novembre 2016.
ZONES CLES : AFRIQUE | SIERRA LEONE
Incertitude sur le second tour de la présidentielle
Un arrêt des préparatifs du processus électoral a été ordonné par la Haute Cour à la suite d’une requête d’un juriste du parti au pouvoir concernant des allégations de fraudes. Le candidat du principal parti d’opposition, le SLPP, l’ancien général Julius Maada Bio, battu par M. Koroma en 2012, est arrivé en tête du premier tour avec 43,3 % des suffrages contre 42,7 %, pour Samura Kamara, économiste de formation et ancien ministre des affaires étrangères. Malgré une controverse opposant la NEC à la police, les missions d’observateurs étrangers et de la société civile, notamment celle de l’Union européenne, ont salué le bon déroulement du scrutin.
ZONES CLES : AFRIQUE | CÔTE D'IVOIRE
Victoire de la coalition au pouvoir aux sénatoriales
La coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a remporté les premières élections sénatoriales du pays, avec 50 des 66 sièges en jeu. Cette large victoire était attendue en l'absence de l'opposition qui boycottait le scrutin. Le RHDP a néanmoins subi des défaites dans ses fiefs de Bouaké et de Yamoussoukro payant sans doute là son incapacité à régler le problème des mutineries récurrentes dans l’armée qui ont secoué le pays en 2017. L’opposition et la société civile avaient critiqué le scrutin et demandé son report après les élections locales.
ZONES CLES : EUROPE | GRECE
Yanis Varoufakis lance un nouveau parti politique
Figure anti-austérité rendu célèbre pour ses confrontations répétées avec les créanciers de la Grèce, l’ancien ministre des finances Yanis Varoufakis a lancé à Athènes le MeRA25, qui s’inscrit dans un mouvement européen plus large. Le MeRA25 propose notamment un plan pour mettre fin à la colonisation de la Grèce par la dette et sera partie intégrante du mouvement pan-européen DIEM25. Ce mouvement lancé il y a un peu plus d’un an à Berlin, se définit comme un mouvement européen pour lutter contre l’establishment qui gouverne l’Europe et le manque de démocratie au sein des institutions européennes.
ZONES CLES : EUROPE | RUSSIE
Expulsion coordonnée de diplomates russes
Les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et 14 pays de l’UE ont annoncé des mesures coordonnées de rétorsion consécutives à la tentative d’assassinat de l’agent double Sergueï Skripal. La mesure doit concerner plus de trente diplomates dans l’Union européenne et plus d’une soixantaine aux Etats-Unis, qui s’ajoutent aux 23 diplomates russes déjà expulsés par la Grande-Bretagne. La Russie a aussitôt réagi en annonçant une riposte. Dans le même temps et en soutien au Royaume-Uni qui n’enverra pas d’officiels en Russie à la Coupe du monde de football, l’Islande a annoncé un boycott diplomatique de la compétition.
ZONES CLES : AFRIQUE | ANGOLA
Inculpation du fils de l’ancien président
Le fils de l’ancien président angolais, José Filomeno dos Santos, a été inculpé de fraude pour avoir ordonné, quand il dirigeait le fonds souverain du pays, un virement jugé suspect de 500 millions de dollars. Il y avait été nommé par son père peu de temps après la création du fonds souverain avant d'être limogé par le nouveau président Joao Lourenço en janvier. Ce dernier a congédié, au nom de la lutte contre la corruption, de nombreux barons de l’ancien régime. Valter Filipe da Silva, l'ancien directeur de la Banque centrale angolaise a également été inculpé dans cette affaire.
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