L'essentiel du 23 juillet 2017

Une sélection des unes de presse et des principaux sujets d'actualité du jour qui ont été traités, analysés et commentés dans les médias internationaux.

Aujourd'hui dimanche 23 juillet 2017, la presse internationale traite et commente particulièrement l'actualité israélienne, américaine, vénézuélienne, congolaise et italienne. En Israël, les violences se poursuivent au lendemain d’une journée meurtrière dans le contexte de la crise de l'esplanade des Mosquées. Deux Palestiniens sont morts en Cisjordanie dans des heurts avec la police israélienne. Craignant un nouvel embrasement de la région, la communauté internationale par les voix de la France, de la Suède et de l’Egypte, appelle à la désescalade et demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. Aux Etats-Unis, l'étau se resserre autour de Jeff Sessions dans l'affaire russe après de nouvelles révélations du Washington Post. Il a reconnu avoir caché qu’il avait eu deux entretiens avec Sergey Kisliak, l’ambassadeur russe à Washington. Jeff Sessions assure que les entretiens n’avaient en rien porté sur la campagne électorale ou sur les perspectives d’une présidence Trump pour la Russie contredisant le rapport de l'ambassadeur à sa hiérarchie. Au Vénezuela, l'opposition continue de mettre la pression sur le gouvernement pour réclamer une élection présidentielle anticipée. Elle critique nottamment le projet d’élection d’une assemblée constituante porté par le président et dont la désignation des membres favoriserait le camp chaviste. Quelque 70 % des Vénézuéliens sont opposés à ce projet. L'armée a bloqué un défilé vers le Tribunal suprême de justice (TSJ) en soutien aux magistrats nommés par l'opposition pour mettre sur pied une Cour suprême parallèle. En RDC, les enquêtes de deux ONG américaines révèlent l'étendue des richesses et des réseaux d'affaires de la famille présidentielle alors que Joseph Kabila se maintient illégitimement au pouvoir depuis décembre 2016. Elles révèlent l'étendue de la corruption au sommet de l'Etat dans un contexte d'insécurité dans les provinces centrales, de dérive autoritaire du régime, et de banqueroute des institutions financières. Tandis que la pression migratoire continue, l'Italie hausse le ton face aux pays européens refusant les répartitions de migrants sur le continent. Le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, a rappelé que l'Italie faisait son devoir en accueillant les migrants et a fustigé les appels a fermer ses frontières de ses voisins autrichiens, polonais, tchèques, slovaques et hongrois leur rappelant les valeurs de l'UE.