Nouvelles du 13 février 2017
Une sélection des unes de presse et des principaux sujets d'actualité du jour qui ont été traités, analysés et commentés dans les médias internationaux.
Quelques unes de la presse internationale du 13-02-2017*
Corée du Nord : Après quelques mois d’accalmie, les Nord-Coréens ont procédé à un tir d'engin balistique à moyenne portée qui a parcouru 500 km, avant de s’abîmer en mer. Ce premier tir depuis l'élection de Donald Trump semble suivre un double objectif. Celui d’attirer l’attention des Etats-Unis pour d'éventuelles négociations sur la reconnaissance de son statut de puissance nucléaire et un objectif interne de propagande, le régime célèbrant bientôt l’anniversaire de Kim Jong-il. Washington, Tokyo et Séoul ont vivement réagis et réclament une réunion de l'Onu.
Mexique : Plusieurs milliers de Mexicains ont manifestés pour dénoncer le projet de Donald Trump de construction d'un mur à la frontière et ses idées xénophobes et discriminatoires. Ils s'en sont également pris à leur chef de l'Etat Enrique Peña Nieto lui demandant plus de fermeté face au Etats-Unis. Les tensions diplomatiques entre les deux pays et les déclarations vexatoires du nouveau président américain envers les Mexicains ont entrainé une vague de colère entrainant une multiplication d'appels au boycott des produits américains et à manifester son patrotisme.
Allemagne : L’ancien ministre social-démocrate des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a été élu, président de la République fédérale d’Allemagne. Bien que la fonction de président soit honorifique en Allemagne, elle n'a pas empêché l'élu de délivrer un message politique lors de son allocution au Bundestag. Il a notamment fait allusion à Donald Trump en martellant que la défense des acquis de la liberté et de la démocratie dans une Europe unie était nécéssaire et a appelé ses concitoyens à faire la différence entre les faits et les mensonges.
Espagne : Après des mois de débats interne, Pablo Iglesias a été réélu secrétaire général de Podemos par les militants avec plus de 89 % des suffrages. Son programme favorable à la poursuite des manifestations contre l’austérité et la corruption, a aussi été choisi par 56 % des 155 000 militants qui ont participé au vote, contre 34 % pour celui d’Inigo Errejon. Frère du grec Syriza, Podemos est né en janvier 2014 et est la troisième force politique d’Espagne. Le parti est notamment à la tête des villes de Madrid et Barcelone mais des querelles internes le menaçaient d'éclatement.
Turkménistan : Successeur d’un régime autoritaire et adepte du culte de la personnalité, Gourbangouli Berdimoukhamedov a été réélu sans surprise à la tête du pays, avec 97,27 % des voix pour un troisième mandat. Avec 5 millions d’habitants, le Turkménistan est l’un des pays les plus fermés au monde et est connu pour sa corruption, la censure et la répression de toute voix critique. Ancien ministre de la santé, il remplace son prédécesseur Saparmourat Niazov, avec qui il partage la mégalomanie depuis son décés à la fin de 2006.
* Les unes des journaux en partie reproduites et utilisées dans notre montage photo servant à illustrer la journée du 13 février 2017 sont celles de :
USA Today, Union Tribune, La Razon, Publimetro, Campeche Hoy, Die Tageszeitung, El Pais, South China Morning Post, The Daily Telegraph (au), El Mundo, El periodico, The Guardian, The Times
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