Nouvelles du 2 février 2017

Une sélection des unes de presse et des principaux sujets d'actualité du jour qui ont été traités, analysés et commentés dans les médias internationaux.

Espagne : Les deux fondateurs de Podemos, Pablo Iglesias et Inigo Errejon s’affronteront pour la direction de la formation. Les deux hommes qui n'arrivent pas à surmonter leur divergences avant le prochain Congrés ont présentés des listes séparées. Carolina Bescansa, secrétaire générale du groupe parlementaire, a annoncé qu’elle quittait la direction du parti, affligée par cette confrontation. Né en 2014, Podemos regroupe près de 450.000 sympathisants et est devenu la troisième force politique d'Espagne. Le congrés à pour objectif de valider une nouvelle stratégie face aux conservateurs au pouvoir et aux socialistes, pour l’emporter lors des législatives de 2020.

Etats-Unis : Malgré les inquiétudes suscitées par ses liens avec la Russie, le Sénat a confirmé la nomination de Rex Tillerson à la tête du département d'État. Sur fond d'une monté en puisseance de l'influence de la Russie et de la Chine, l'ex-patron d'ExxonMobil aura fort à faire pour désamorcer les crises provoquées par les décrets de Donald Trump jusqu'au sein de son administration. Dans le même temps, une manifestation contre l'éditorialiste de Breitbart News, Milo Yiannopoulos, à l'Université de Californie à Berkeley, en banlieue de San Francisco, a tourné à la violence.

Royaume-Uni : Au lendemain d’un vote au Parlement, le gouvernement britannique a publié sa stratégie sur le Brexit dans un livre blanc qui reprend les grands axes déjà dévoilés. Le document confirme notamment la volonté britannique de quitter l’Union européenne, selon le vœu des Britanniques lors du référendum du 23 juin 2016, mais aussi le marché unique et la juridiction de la Cour de justice de l’Union européenne. Il réaffirme également la volonté du pays de reprendre le contrôle de l'immigration tout en gardant le meilleur accès possible au marché unique de 500 millions de consommateurs.

Roumanie : Le pays a connu des manifestations antigouvernementales de plusieurs dizaines de milliers de personnes, d’une importance inédite depuis la chute du communisme en 1989. Ces nouvelles manifestations qui ont regroupées plus de 200.000 personnes dans tout le pays, interviennent pour dénoncer une décision du gouvernement social-démocrate d’assouplir la législation anticorruption. Le rassemblement dans la capitale s’est achevé par des incidents entre les forces de l’ordre et les derniers groupes de manifestants restés face au siège du gouvernement.

RDC : Le décés de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, en pleines négociations politiques plonge le pays dans l'incertitude. Pouvoir et opposition ont mis de côté leurs différends pour saluer unanimement la mémoire du père de la démocratie congolaise. Étienne Tshisekedi, décédé à l’âge de 84 ans à Bruxelles d’une embolie pulmonaire, était très populaire à Kinshasa, où il avait obtenu 64 % des voix en 2011 face au président Joseph Kabila, sorti vainqueur de ce scrutin marqué par des fraudes massives. Qualifié de vieux sage, il avait notamment lutté contre l’arbitraire du régime du dictateur Mobutu Sese Seko et avait incarné l'opposition à Laurent-Désiré Kabila et son fils.

* Les unes des journaux en partie reproduites et utilisées dans notre montage photo servant à illustrer la journée du 2 février 2017 sont celles de : USA Today, Los Angeles Times, Süddeutsche Zeitung, The Times, The Herald, El Espectador, DE Morgen, The Guardian, La Dépêche, Sud Ouest, Le Figaro, Liberation, La Croix, Le Parisien.