L'essentiel du 13 avril 2017

Une sélection des unes de presse et des principaux sujets d'actualité du jour qui ont été traités, analysés et commentés dans les médias internationaux.

Russie En plein épisode de tensions entre les États-Unis et la Russie au sujet de l'attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun, et des frappes américaines ordonnées par Donald Trump, le président russe Vladimir Poutine a reçu au Kremlin le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson. La visite de ce dernier devait servir à jeter les bases de la normalisation des relations entre les deux pays promise par Donald Trump lors de sa campagne électorale. Le président russe a néanmoins déploré la dégradation des relations russo-américaines depuis l'arrivée du nouveau locataire de la Maison Blanche qui critique le soutien sans faille de la Russie au président syrien Bachar el-Assad.

Brésil La Cour suprême a donné son aval pourle lancement de 76 enquêtes contre une centaine de personnalités impliquées dans le scandale de corruption Petrobras. Les enquêtes qui affaiblissant le gouvernement de Michel Temer, visent plusieurs ministres clés, des leaders du PMDB qui contrôle les deux chambres du Congrés et un grand nombre de parlementaires de tous bord. Ces accusations sont issues des confessions d'ex-cadres du géant du BTP Odebrecht, au coeur du vaste système de trucage systématique des marchés publics qui a détourné plus de 2 milliards de dollars de la compagnie pétrolière d'État Petrobras depuis le début des années 2000.

Afrique du Sud Quelques jours après une première vague de manifestations d'ampleur dans plusieurs villes du pays, l'opposition sud-africaine a réussi une nouvelle démonstration de force en faisant descendre massivement ses troupes dans les rues de Pretoria pour exiger la démission du président Jacob Zuma, de plus en plus contesté dans le pays. Mis en cause dans différentes affaires de corruption, le chef de l'Etat a provoqué une nouvelle tempête politique en procédant à un large remaniement ministériel. Il avait balayé d'un revers de main la fronde qui le vise en la qualifiant de "raciste", même si toutes les ethnies, confessions et cultures du pays y étaient représentées.

Hongrie Plusieurs milliers de personnes, jeunes pour la plupart, ont de nouveau manifesté leur "ras-de-bol" contre le gouvernement souverainiste de Viktor Orban à Budapest, dénonçant les atteintes aux libertés, les attaques contre les ONG et une université réputée financée par le milliardaire américain d'origine hongroise George Soros et contre les mensonges de médias officiels et affiliés "aux ordres". La contestation a été déclenchée par une loi adoptée en un temps record et paraissant taillée sur mesure contre la CEU, bête noire d'Orban, mais défendu par de nombreux responsables européens et américains. L'UE s'inquiète de l'incompatibilité de ces mesures avec les valeurs de l'Europe.

* Les unes des journaux en partie reproduites et utilisées dans notre montage photo servant à illustrer la journée du 13 avril 2017 sont celles de : USA Today, The Wall Street Journal, New York Post, ZH, Correio Braziliense, O Globo, Le Soir, Tampa Bay Times, La Vanguardia, Ouset France, The Star, The Times (sa), Metro (uk), The Australian, Jornal de Noticias, Publico