L'essentiel du 6 janvier 2018
Au sommaire du jour:
Etats-Unis: Trump veut relancer les forages offshores;
Pérou: Nouvelle démission au sein du gouvernement;
Géorgie: Condamnation par contumace de Saakachvili;
France: Macron et Erdogan constatent leurs divergences;
Pakistan: Tension dans les relations avec les Etats-Unis;
Arabie: Nouvelle interception d'un missile yéménite;
Cameroun: Plusieurs milliers d'anglophones au Nigeria.
Quelques unes de la presse internationale du 06-01-2018
ZONES CLES : AMERIQUE | ETATS-UNIS
Trump veut relancer les forages offshores
Huit ans après la catastrophe de Deepwater, Washington a annoncé un plan d'ouverture des eaux littorales américaines à l'exploitation du pétrole et du gaz. La décision, en opposition totale avec la politique adoptée par Barack Obama, s'appliquerait à compter de 2019 et concernerait 90 % des eaux côtières américaines, en particulier en Californie, en Floride et en Alaska. La décision a été vivement critiquée par les défenseurs de l'environnement et par les élus démocrates et républicains des Etats concernés.
ZONES CLES : AMERIQUE | PEROU
Nouvelle démission au sein du gouvernement
La grâce accordée à Alberto Fujimori continue de susciter l’indignation au Pérou. Le ministre de la défense, Jorge Nieto, a démissionné en signe de protestation après la grâce accordée par le chef de l’Etat Pedro Pablo Kuczynski à l’ex-président péruvien, condamné pour crimes contre l’humanité. Ce départ fait suite à celui du ministre de la culture, Salvador del Solar. Par ailleurs, plus de 230 écrivains péruviens, dont le Prix Nobel Mario Vargas Llosa, ont signé un manifeste contre cette grâce.
ZONES CLES : EUROPE | GEORGIE
Condamnation par contumace de Saakachvili
L'ancien président géorgien a été condamné par contumace à trois ans de prison dans une affaire d'abus de pouvoir lié au meurtre du banquier Sandro Guirgvliani à Tbilissi en 2006. Cette condamnation pourrait précipiter la demande d'extradition de Saakachvili, adressée par les autorités géorgiennes à l'Ukraine, où Saakachvili vit depuis 2015. Par ailleurs, Mikhaïl Saakachvili a comparu devant un tribunal ukrainien où il est accusé d'avoir, avec la complicité des autorités russes, comploté contre le gouvernement de Kiev.
ZONES CLES : EUROPE | FRANCE | TURQUIE
Macron et Erdogan constatent leurs divergences
Le président Macron a reçu à l'Elysée son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, reçu pour la première fois depuis la tentative de coup d’Etat de juillet 2016 qui avait marqué un durcissement dans la politique intérieure turque. Les deux hommes ont échangés leurs points de vues sur l'Union Européenne, la question kurde, la lutte anti-terroriste, l'OTAN, les droits de l'homme et la liberté de la presse. La rencontre a confirmé leurs divergences sur le réglement du dossier syrien.
ZONES CLES : ASIE | PAKISTAN | ETATS-UNIS
Tension dans les relations avec les Etats-Unis
Les relations entre Islamabad et Washington continuent de se dégrader. Les américains qui accusent Islamabad de laxisme dans leur lutte contre les talibans afghans et le réseau Haqqani ont annoncé la suspension de leur assistance financière en matière de sécurité. L'annonce intervient quelques jours après les menaces de Trump sur twitter où il dénonçait les 33 milliards d'aide sécuritaire au Pakistan n'avaient eu comme retour que des mensonges et de la duplicité.
ZONES CLES : ASIE | ARABIE SAOUDITE | YEMEN
Nouvelle interception d'un missile yéménite
L'Arabie saoudite a intercepté un missile balistique lancé sur la province de Najrane par les rebelles houthis. Il s’agit du troisième missile balistique tiré par les rebelles yéménites contre l’Arabie saoudite. Les deux premiers tirs avaient visé l'aéroport de Ryad et le palais Yamana. Les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, sont en guerre contre le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi, aidé militairement depuis 2015 par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite.
ZONES CLES : AFRIQUE | CAMEROUN
Plusieurs milliers d'anglophones au Nigeria
Près de 30.000 camerounais anglophones auraient passé la frontière pour fuir la répression qui a suivi la proclamation symbolique de l’indépendance de la République d’Ambazonie. Les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont devenues des zones de guerre. Le refus du chef de l'Etat, Paul Biya, encouragé par son entourage a refuser tout dialogue avec les secessionnistes et les attaques de ces derniers contre les forces de l'ordre pousse chaque camp à se radicaliser.
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