L'essentiel du 31 octobre 2017
Au sommaire du jour:
Etats-Unis: L'étau se reserre dans l'affaire russe;
Espagne: Carles Puigdemont s'exfiltre chez les Belges;
Arabie Saoudite: Les femmes autorisées de stade;
Kenya: Kenyatta remporte la présidentielle;
Liberia: Contestation des résultats du 1er tour de la présidentielle;
Madagascar: Démission du président du sénat.
Quelques unes de la presse internationale du 31-10-2017*
ZONES CLES : AMERIQUE | ETATS UNIS
L'étau se reserre dans l'affaire russe
L'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort et son associé Richard Gates ont été inculpés pour leurs activités non déclarées de consultants au profit de l’ancien président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch et de l’opposition ukrainienne pro-russe. L'acte d'accusation qui ne fait aucune référence à la campagne présidentielle de Donald Trump mais l'affaire pourrait relancer les spéculations sur une éventuelle collusion avec la Russie. L'étau semble se resséré autour du président. L'ancien conseiller de politique étrangère de sa campagne, George Papadopoulos, vient de plaidé coupable pour avoir menti au FBI sur ses contacts avec deux ressortissants russes ayant des liens avec le Kremlin.
ZONES CLES : EUROPE | ESPAGNE | BELGIQUE
Carles Puigdemont s'exfiltre chez les Belges
Accusés de sédition, de rébellion et de malversation par le parquet, le président catalan et cinq des membres de son gouvernement régional, destitué par Madrid, sont apparus à Bruxelles. La Belgique offre, en cas de mandat d'arrêt européen, des garanties dont ne bénéficieraient pas Puigdemont et ses collaborateurs dans d'autres pays communautaires. Les membres déchus de l'exécutif seront convoqués par l'Audience nationale, le plus haut tribunal pénal espagnol. Dans le même temps, les deux grands partis indépendantistes dont celui du président catalan destitué ont annoncé leur participation aux élections régionales convoquées par Madrid.
ZONES CLES : ASIE | ARABIE SAOUDITE
Les femmes autorisées de stade
Les autorités vont autoriser à partir de 2018 les femmes à ses rendre en famille dans les stades de Ryad, Jeddah et Dammam. La décision intervient alors que le royaume ultraconservateur a récemment entamé un assouplissement des restrictions imposées aux femmes. Le roi Salmane a notamment autorisé les saoudiennes à prendre place dans un stade lors de la fête nationale et à conduire à partir de juin 2018. Poussé par les aspirations d'un population jeune, Ryad tente d'assouplir certaines des restrictions imposées aux femmes et de promouvoir des formes de divertissement malgré l'opposition des ultraconservateurs.
ZONES CLES : AFRIQUE | KENYA
Kenyatta remporte la présidentielle
Le président sortant Uhuru Kenyatta a remporté avec 98,26% des voix l'élection présidentielle du 26 octobre. Néanmoins, ce score ne doit pas faire oublié le boycott du scrutin par l'opposition décidé par Raila Odinga et dont l'appel a été largement suivi. Seul 38,8% des kenyans se sont déplacés pour voter contre 79% lors du scrutin du 8 août. L'annonce de la réélection de M. Kenyatta fait craindre de nouvelles violences dans les bastions de l'opposition et soulève déjà dans les médias locaux la question de la légitimité du président au terme d'une élection tronquée.
ZONES CLES : AFRIQUE | LIBERIA
Contestation des résultats du 1er tour de la présidentielle
Le parti de l'unité (UP) au pouvoir a contesté pour fraude le résultat du premier tour de la présidentielle. Avec deux autres partis, il entend saisir la commission électorale, pour dénoncer des fraudes systématiques et à grande échelle. Il accuse notamment d'ingérence dans le processus électoral la présidente sortante, Ellen Johnson Sirlea. Avec 29,1%, Joseph Boakai, le candidat de l'UP est arrivé en seconde position derrière l'ex-footballeur George Weah qui arrive en tête du premier tour avec 39% des voix. Le liberia a été ravagé par une première et une deuxième guerres civiles entre 1989 et 2003 qui ont fait 250.000 morts.
ZONES CLES : AFRIQUE | MADAGASCAR
Démission du président du sénat
Honoré Rakotomanana, président du sénat depuis 2016, deuxième personnage de l'Etat, a annoncé sa démission et a été remplacé par Rivo Rakotovao, un homme de confiance du président de la République. Ces changements politiques interviennent en amont de l'élection présidentielle de 2018 où Hery Rajaonarimampianina devrait se représenter pour un deuxième et dernier mandat. Deux autres belligérants de la crise politique 2009 à 2013, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, qui avaient été empêchés de se présenter à la présidentielle de 2013 devraient aussi être en lice.
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